lundi 30 juillet 2001
"J'ai tellement l'habitude d'imaginer les choses comme sur un écran de cinéma, à voir les événements et les gens comme s'ils faisaient partie d'un film, qu'il me semble soudain entendre jouer un orchestre, voir littéralement la caméra s'approcher en travelling et tourner autour de nous, tandis que des feux d'artifice éclatent au ralenti dans le ciel et que ses lèvres en soixante-dix milimètres s'écartent pour murmurer l'inévitable "je te veux" en Dolby stéréo. (American Psycho)"
C'est plutôt amusant de voir les statistiques, du moins celles du site... On m'informe chaque semaine du nombre de personnes qui vont et viennent ici. Pour la plupart des inconnus, des gens qui ne se manifesteront jamais plus qu'en grossissant un nombre, le gonflant de sa présence, ne laissant aucune trace, si ce n'est un mail impersonnel de chez.com qui m'avertit que j'ai souvent de 10 à 15 visites par jours. Ce qui est pas si mal.
J'ai laissé passer du temps, pour plein de raisons, bonnes et mauvaises. Premiérement parce que je me sentais un peu vite ainsi que paresseux, que certaines personnes m'ont fait croire que faire un type de site était tres snob et un peu prétentieux, que pour finir je faisais autre chose et ce que j'avais à dire allait aux personnes que j'apprécie et pas sur une page destiné à l'inconnu. Mon site, c'est un peu ce sattelite envoyé dans l'espace avec le maigre espoir de voir une civilisation extraterrestre me répondre. Et c'est vous les extra-terrestres. Je tiens à vous remercier d'exister, d'être la, anonymes mais présents. Si certains veulent quand même me communiquer une marque de sympathie ou autre, mon mail reste Night04@netcourrier.com . J'aimerais bien :)
Je suis actuellement sur plusieurs projets, sans doute pour tromper ma solitude et me donner un semblant de remplissage. Je recommence encore et toujours ce que je sais faire, donc la photographie (préparation d'expos), l'écriture (la continuation de mon roman et d'un 2e livre que j'avais commencé), un film amateur expérimental (tiens oui ça par contre c'est vraiment nouveau, je me lance), la natation (pas artistique ok, mais défouloir).
Ce jour n'est pas très lyrique, je n'ai donc pas de belle histoire à lui coller, ni personne à féliciter pour sa présence, pour sa beauté ou pour sa fidélité à l'amitié. La plupart des gens dont je parlais dans ces pages ont disparues d'une facon ou d'une autre. Remplacés par d'autres fantomes, encore moins présents et sur qui je ne compte qu'à moitié.
En septembre j'espére aller à Istanbul, continuer de filmer pour mon projet. J'espére aller à Londres aussi à la mi-aout avec tommy et bruno, mais ils ne sont pas très chauds, ils préférent rester chez eux sans trop s'ouvrir sur le monde. Alors je rêve de ces complicités antiques, où j'avais Fabienne et où elle m'avait moi, toujours prête à partir en voyage, vers l'inconnu. Mais Fabienne n'est plus la, Martine non plus, et personne pour les remplacer. Audrey ne me donne que peu de signes de vie, dans son Paris pollué, peut-ête que je ne dois plus trop y compter, j'aurai espéré presque deux ans.
Mardi 31 juillet 2001
Le ciel comme le fond est bleu, la piscine aussi, le monde entier est régit par le bleu, sauf les prairies, mais peut etre qu'un jour...
Les choses vont et viennent dans la vie, comme poussées par un étrange fluide qui les guide d'un synapse à l'autre, laissant l'imagination s'emparer du reste et jouer avec. Les gens par la même occasion réapparaissent dans l'écran, et hier encore avec bonheur, car elle est revenue, avec sa belle intelligence, ses mots gonflés et sa gentillesse ennivrante. Alors j'ai souri, elle aussi. On s'est raconté le quotidien, en regrettant de ne pas se voir, fixant pieusement un rendez vous, essayant d'y croire, ne doutant de rien. Les tu m'as manqué fusent, ils restent et trounoient comme une petite nuée d'oiseaux sauvages. J'aime bien les oiseaux, sauf quand ils vous chient dessus.
La musique est un monde inaccessible. Se laisser couler, ne plus ressentir que cet état que l'on explore quand on tombe, pas la chute, le flottement. L'homme aura au moins fait celà. Modifier le son, le rendre bon, bienfaisant, le feu cuisant les aliments, la musique cuit l'ame et lui donne cette belle couleur, plus digeste, plus savoureuse.
J'ai été tatonner les nouveaux synthés et pianos aujourd'hui, rien ne m'a tenté, peut-être le Karma de Korg... Enfin non. Passons.
Vendredi 3 Aout 2001
Déja vendredi ? Tout va vite quand on y pense, ça me fait parfois peur. Hier j'ai plutôt bien avancé dans mon bouquin, je travaille maintenant par chapitre, vu que l'histoire est toute tracée. Maintenant il reste à exploiter comme il se doit la personnalité des personnages, les rendre attachants et trouver les bons mots. D'ailleurs mercredi j'ai terminé de lire le roman de tommy, "Quand Charline s'endort..." Et je dois reconnaître son talent, la beauté de son récit, la poésie qui émane de tout cela, bref je suis admiratif. J'espére qu'un éditeur s'occupera de lui, car pour le moment il n'a pas eu beaucoup de chance avec tout ça. Je me souhaite la même chose quand il sortira ce livre, déja que je travaille à mon 3e on ne sait jamais. Je peux toujours piquer des trucs au premier, vu qu'il ne sortira pas... A suivre :p
Sinon on va à Maastricht ce soir, comme tous les mois ou presque. On va trainer dans la ville, jusqu'à ouverture des portes du Backstage, club underground si il en est. Je prendrai ma caméra pour continuer mon film, on verra ce que ça donnera.
Samedi 4 Aout 2001
Maastricht était moyen, puis le gazon était pas tellement mieux, il y a plu, je me sentais un peu de trop, un peu seul, un peu ailleurs. J'avais envie de filer à l'anglaise, et puis je suis resté, trop longtemps à mon goût. J'ai pas grand chose à en dire, on dirait que finalement je laisse tous les bons mots pour mon livre et pas pour ici, tant mieux pour lui, tant pis pour vous :)p
Dimanche 5 Aout 2001
Unravel (de Bjork)
Quand tu es loin de moi
mon coeur se defait
s'effiloche lentement
en une pelote de fil
le diable le recolte
avec un sourire
notre amour
dans une pelote de fil
il ne nous le rendra jamais
alors quand tu reviendras
il faudra construire un nouvel amour
Lundi 6 Aout 2001
C'est évident, j'ai une cystite, ou du moins une inflammation urinaire.
C'est étrange de ressentir tout cela, enfin moi je vois le coté
expérience la dedans et ça m'excite plutôt. A croire que
je suis moins négatif qu'on le pense ou que mon positivisme se situe
ailleurs. Je suis décidément bien étrange parfois.
Ps: Les Audrey sont vraiment des filles bien. Surtout les Audrey B et les Audrey C, un peu moins les Audrey P (car ce qu'elles gagnent en physique, elles le perdent en sympathie).
Inscription anonyme du XVème siècle sur une stèle
du cimetière de Kirby, Grande-Bretagne
Prophétie :
"Quand les images sembleront vivantes et s'animeront de leurs propres mouvements,
Quand les bateaux voyageront sous les ondes de mer comme les poissons,
Quand les hommes dépassant l'oiseau auront escaladé le Ciel,
Alors la moitié du monde s'engouffrera dans le sang."
Lundi 3 septembre 2001
Je reprend l'exercice physique, je me donne six mois pour changer et éviter la chirurgie mutilatoire...
Mardi 11 Septembre 2001
Les jours se détachent les uns des autres, cendres et fumées barbares, l'humanité découvre une époque sombre puis tranchante. La folie des hommes marquera une fois de plus les annales. Je suis désolé d'apprendre cela.
Je dormais, mon pére m'a reveillé pour m'annoncer qu'il se passait quelque chose, un avion venait de s'écraser dans une des tours du world Trade Center, un autre s'y était jetté, et le Pentagone était en flamme. Je me reveillais sur un cauchemard, la réalité avait déserté pour se transformer en fantasme sombre et guerrier. Comme la majorité de la planète, je fus choqué, conforme à la masse, réduit, impuissant à spectateur d'une sorte de Loftstory ideux, la mort de 6000 personnes en direct, en mondiovision, en couleurs, son et ralentis. "Vous voyez quelqu'un vient de sauter" et un point vaguement mobile tombe en effet, anonyme à jamais, gravé sur la pellicule d'une caméra témoin, d'une caméra voyeuse et cafteuse.
Jeudi 14 Septembre 2001
Lu dans "Je t'aime Kirk" un livre que je conseille... "Il y a une petite chambre libre dans mon coeur, une chambre simple, toute petite, sans fenêtre. Mais elle est confortable et propre. Il y a même un petit radiateur. Le loyer est de 500 000 lires par mois, prix à débattre..." Asia Argento Ma chambre à moi coute moins cher, est plus petite, a une colonne en son centre, en briques nues, avec une immense fenêtre donnant sur nulle part. Je ne céde rien, je ne donne rien, je loue mes sentiments à ceux qui veulent. |
Samedi 6 octobre 2001
Découvert Don Peris, chanteur d'exception, entre les acoustiques de Rem et Red House Painters. C'est un des membres du groupe Innocence Mission.
Lundi 8 octobre 2001
A CAMP - 8 octobre 2001, Ancienne Belgique
(bien entendu sous A camp, se cache Nina Persson , chanteuse des Cardigans)
Il y a des jours et surtout des soirs où l'on est heureux de posséder certains sens, heureux d'avoir des yeux et des oreilles. J'ai cru arriver en retard, mais j'étais finalement à temps pour la voir arriver. Une salle toute petite, bondée, on aurait presque dit un jeune groupe, ils commencèrent seuls, je crus à une première partie, mais alors elle est arrivée... J'avais vu de nombreuses photos, je l'avais vu dans ses clips, elle était depuis longtemps déjà rentré dans une sorte de panthéon mythologique que je m'étais construit il y a de cela quelques années. Mais oubliez ce que vous avez vu, elle est définitivement mieux. Un charisme palpable à 100 mètres, une intensité, une volonté et des fossettes magnétiques. Puis sa voix, ah sa voix, on ne saurait la comparer à une autre, unique, inédite, le charme suédois en plein. On aurait envie de retomber en enfance pour dire "plus tard, quand je serai grand je voudrais me marier avec Nina", mais le rêve s'étiole, on est déjà grand et elle est mariée. Alors on profite de sa présence rare, lointaine, souhaitant un regard sans en espérer, accusant le coup de la grâce en pleine face. Sa casquette noire, marine sur la tête, entourée de goélands empaillés et d'un monstre en pluche, mais aussi des musiciens excellents, professionnels efficaces. C'est sans doute un des meilleurs concerts de ma vie, il rentre en droite ligne dans mon top 5. On a eu droit à 2 inédits, 2 rappels, 2 au revoir et un à bientôt. Pour ma part à la fin j'ai murmuré Adieu Nina en essayant de pas y croire et de la revoir très vite.
Jeudi 11 octobre 2001
Le merveilleux site de carolune est de nouveau Online !!! http://www.ctech.ca/caro/mayfly2.htm
Dans un de ses mails elle me disait encore : Les arbres ici commencent déjà à ressembler à des squelettes, il fait plutôt froid et gris, mais avec les couleurs vives ça m'est égal.. J'ai envie de me promener dans la forêt bientôt.. L'inspiration refait surface, preuve que je sois bien vivante. :) Je t'aime tout plein! Porte toi bien.
Elle est adorable à n'en plus finir ! :) Je t'aime tout plein aussi ma caro, merci à toi d'exister
Vendredi 12 octobre 2001
Le nouveaul Album de Dominique A m'a l'air bien decevant...
"C'était les temps obscures, tête contre un lavabo, traité comme une raclure quand tu voulais... Et souvent tu voulais, j'en avais jamais trop, tu donnais tu donnais en bas en haut, et en secret tu m'aimais bien."
Samedi 13 Octobre 2001
"Ma vie commenca par l'extinction. C'est bizarre mais c'est ainsi. Dès les premières minutes où j'eus conscience de moi, je sentis que je m'éteignais." Ivan Gontcharov, Oblomov
Je me laisse aller, je dérive, pourtant petit à petit les choses avancent, mais vers quoi ? Je me demande parfois. J'apprend à flotter, à comprendre l'eau, les courants, domestiquer les poissons du monde, ne pas me faire mordre, me faufiler, comprendre... Alors je nage, piscine Poséidon, de 17h30 à 19h30, tous les soirs ma vie prend l'eau.
Audrey me manque doublement, elles sont deux, pas tellement différentes, une existe peu mais à la fois beaucoup, l'autre tend à exister de plus en plus mais pas assez. La nature est étrange, les choses sont lentes, peut-être pour en savourer les instants, les doux instants que l'automne nous offre enfin. Descendez d'ici, la place est prise mais se libére, je sors dès que possible, mais pour le moment je suis bien, je respire dans un sens et dans l'autre, art délicat, serein, unique. Mes sens m'accompagnent et m'ouvrent la voie.
Dimanche 14 Octobre 2001
Je sais pas si vous avez remarqué, mais quand vous vous attachez à quelqu'un, cette personne semble se substituer aux autres de multiples maniéres. Dans un premier temps on pense à elle sans vraiment y penser, mais elle devient de plus en plus présente et son image s'offre à vous. Vous trouvez sans chercher des ressemblances chez les autres, comme si chacun était d'une maniére détournée un peu d'elle dans un sens moins noble, moins épique. Mais peut-être que vous n'avez pas ce romantisme, que vos pensées sont orientées vers le quotidien, vers ce qui est réel et terre à terre.
J'ai toujours voulu croire en l'irréalité, parce que les sens travaillent plus, ils délivrent des messages pas communs, ils épuisent la monotonie pour acceder à un monde moins gris, moins sinistre. Rêver est l'essence de l'homme heureux.
Que portes tu sur ton visage ? Quel est le sens de ce sourire ? Penses-tu un peu à moi quand tu disparais ? Quand ton ailleurs n'est pas le mien et que mes mots ne t'atteignent que par la porte du souvenir... Faut il se revoir et penser à tout celà ? Avons nous un avenir commun ? Trop de questions pour ce soir, je termine par un point et t'embrasse sur le front.
Lundi 15 octobre 2001
Les lundi sont toujours tristes, pluvieux, et vindicatifs. Ta présence me manque, j'en ai encore fait trop, dit trop, je devrais apprendre à apprivoiser mes mots pour qu'ils ne sortent pas sans collier de cette bouche ! C'est marrant, ses initiales veulent dire quelque chose: A.C.
Mardi 16 octobre 2001
Trop écouté Noir Désir... Je laisse mon imagination s'éteindre pour murmurer le chant : A l'envers, à l'endroit
On n'est pas encore revenu du pays des mystères
Il y a qu'on est entré là sans avoir vu de la lumière
Il y a là l'eau, le feu, le computer, Vivendi, et la terre
On doit pouvoir s'épanouir à tout envoyer enfin en l'air
On peut toujours saluer les petits rois de pacotille
On peut toujours espérer entrer un jour dans la famille
Sûr que tu pourras devenir un crack boursier à toi tout seul
On pourrait même envisager que tout nous explose à la gueule
Autour des oliviers palpitent les origines
Infiniment se voir rouler dans la farine
(...)
En fouillant l'actualité, rouler dans la farine, c'est bien actuel ça.
Y'a t'il un incendie prévu ce soir dans l'hémicycle
On dirait qu'il est temps pour nous d'envisager un autre cycle
On peut caresser des idéaux sans s'éloigner d'en bas
On peut toujours rêver de s'en aller mais sans bouger de là
Mercredi 17 octobre 2001
Vu le film "Incassable" avec Bruce Willis et Samuel Jackson, j'ai aimé l'ambiance, la noirceur des choses du quotidien et la théorie du super héros... A voir pour comprendre, la fin vaut presque celle de 6e sens, puis après tout c'est le même réalisateur. J'adore ce gars.
Suite aux attentats, le moteur de recherche Yahoo affiche les mots les plus recherchés : En savoir plus avec Y! Encyclopédie : les armes chimiques, lagressivité, la peur, Nietzsche et le zen. Cherchez l'intrus...
Leona Maess est définitivement belle, sauvage et douée. Je l'aime.
Jeudi 18 octobre 2001
Elle travaille à l'hopital des fées...
J'aime les gens et leurs étranges manies, j'aime les gens et leurs méchanceté en bandouliére (si tu t'habillais autrement qu'en noir tu pourrais peut-être être jolie), leurs indécisions primales (je n'ai jamais aimé, mais je consomme car mon désir me guide), j'aime poser des questions sans réponses (vaut il mieux aimer sans avoir ou avoir sans aimer ?), et laisser un goût leger de revenez-y, assez subtil pour changer l'autre sans le changer, les faire penser, garnir leurs pensées de quelque chose de lumineux, éclairer leur mystique.
J'aime retrouver les gens des années après, ils ne changent pas souvent, ils restent les mêmes avec quelques années en plus, dans les poches ou sous les yeux, dans le cerveau parfois, mais c'est plus rare. J'aime les gens qui s'habillent en noir, mais qui savent devenir ange quand il le faut, mettre une blouse blanche et sauver des vies, on ne sauve pas les vies, on les protéges, on les habrite, on leur fait un nid, on donne de la tendresse, de la gentillesse, du professionnalisme, de la compassion et l'autre va mieux, car il se sent important, il se sent exister.
"Monsieur, votre fille a des os humains et un crane dans sa chambre ! Elle fait de la sorcellerie ! Elle va m'envouter !"
"Non madame, elle fait medecine..." Le pire, cette conversation a eu lieu... Entre une propriétaire d'appart aux idées basses et un pére défendant sa fille.
"Je devais lui raser la jambe... et le sexe, j'avais un peu honte, j'étais genée"... Alors je lui ai conseillé de considérer le corps comme un objet, qu'elle allait s'y habituer mais qu'il ne fallait jamais faire l'amalgame, ne pas considérer la personne comme un objet, juste le corps, mais la frontiére est délicate, rapidement franchie, je sais qu'elle débute, qu'elle y arrive, qu'elle s'en sortira. Je suis fiére de toi, pour ce que tu fais et ce que tu es. Je suis content de t'avoir retrouvée à la même place.
Vendredi 19 octobre 2001
Vous savez vous qui est Libby Hoeler* ?
Tu sais plus où tu en es hein ? Tu te poses un million de questions ? Et la plupart de tes réponses te paraissent fades et pas vraiment de circonstance, tu veux plus, tu veux tout, tu veux trop. Et moi aussi.
Welcome to U.I.V.