Nier l’instant
Regretter la place qui reste
A disposition
Les corps sont fait à cet usage
Uniques et révélateurs des souffles vitaux
Je respire à la paix des sens
M’indispose et dispose
De la dernière procession sanguine
A tarder, le retard s’installe
Ramassé sur lui-même
Emergeant des derniers souvenirs
Froids et secs
Muse
Revenir sur nos pas
Jouer à se chercher
Souffrir de nos états
Parler à mots couverts
Pour avoir chaud
Prendre une main complice
Un regard aussi
Le reste suivra
Le temps est pour nous
Et contre moi
Il me reste encore
L’instant primordial
Que faire d’autre
Aimer te voir
Puis m’enfuir à reculons
Romantisme que tout celà !
Où sont les vrais actes
Ceux qui faisaient frémir ?