Anecdotes et entourage

Argent: Attaché à l'argent comme nul ne peut l'être, Warhol affirmait: "Gagner de l'argent, c'est de l'art. Travailler, c'est de l'art et faire de bonnes affaires, c'est le comble de l'art."

Billy Name: (Billy Linich) C'est LE photographe de Warhol. Il a pu photographié les deux factories. Les cliches de la Silver Factory (231 East 47th) sont en noir et blanc, et ceux de la seconde (33 Union Square West) sont en couleur. En 1968,Billy s'enferma dans une salle sombre de la Factory et y demeura pendant plus d'une année. Les seuls signes de vie Billy étaient son assiette qui venait et sortait. On murmurait qu'il s'était rasé le crâne, que ses ongles avaient tous viré au brun... car seuls quelques rares initiés eurent le privilège de pénétrer dans la pièce (Lou Reed...).La Factory pensait que Billy faisait cela pour attirer l'attention de Warhol et s'empressa de demander à Andy de faire sortir Billy Name de là, mais Warhol s'avouait déjà vaincu avant même d'avoir commencé: "Je ne sais même pas pourquoi il s'est enfermé, comment pourrais-je le faire sortir ??" Pourtant, un matin on trouva la porte ouverte avec un petit mot pour Warhol de la part de Billy: "Andy- JE NE SUIS PLUS LA MAINTENANT MAIS JE VAIS BIEN. Love.Billy.

Blasphème Provocation ou blasphème que d'affirmer en pleine époque hippie qui considère alors l'argent comme "sale" que "L'art des affaires est l'étape qui succède à l'art". Warhol sera friand des propos provocateurs: "j'aime les choses ennuyeuses", "tout est artificiel, dans une certaine mesure", "je considère que chacun devrait être comme n'importe qui d'autre."

Capote Truman : "Ami" d'Andy Warhol. Dans les années,Warhol s'est longtemps amusé a enregistrer Truman Capote divaguer quand celui ci était completement ivre dans l'espoir d'écrire un livre, mais les récits de Capote étaient trop mauvais pour que Warhol arrive à en tirer profit.

Coca-Cola Des bouteilles de Coca Cola, des boîtes de soupe Campbell's, des billets de dollars, voilà les premiers sujets que Warhol choisit de peindre entre 1960 et 1962 pour se lancer dans le monde de l'art et quitter celui de la publicité. Il s'inscrit ainsi dans le courant artistique initié par Jasper Johns et Robert Rauschenberg qui célèbrent les objets du quotidien dans un contexte artistique américain dominé alors par l'expressionnisme abstrait. Il a dit :"Un coca reste un coca" car c'est une des rares choses que peut acheter un clochard ou la reine d'angleterre et ce sera le même coca.

Dénonciation Est-ce la société de consommation américaine que Warhol dénonce dans les tableaux où il représente les objets les plus banals? Certains le disent. D'autres au contraire affirment que jamais l'artiste pop ne s'est préoccupé de valeurs ou d'idéologie. Ce que Warhol dénonça, c'est plutôt l'importance que notre société accorde à l'art. L'art est pour lui simplement le miroir d'une société où tout est banal et insignifiant.

Discipline "1) Ne jamais se plaindre d'une situation qui se déroule encore. 2) Si vous ne croyez pas ce que vous voyez, dites-vous que c'est un film. 3) Une ois que c'est terminé, trouvez quelqu'un sur qui voius pouvez rejetter la faute de ce qui s'est passé et rapelez lui souvent que c'était de sa faute." Andy WARHOL

Drella. Surnom d'Andy Warhol. Cet astucieux mélange de Dracula et de Cinderella met en évidence le doublement de personalité de Warhol. A la fois diabolique et angeline. Tour à tour diable et saint, Andy Warhol a toujours aimé jouer sur ces multiples facettes. Le surnom de Drella apparait pour la premiere fois en 1968 dans le live : "A, a novel".

Drogue. Par peur de se retrouver seul, Warhol a toujours recherché la compagnie d'une cour, d'une foule, d'amis, d'inconnus, d'extravagants... Ainsi, les portes de la Factory étaient constamment ouvertes, et une faune d'extravertis newyorkais a pris l'habitude de venir à le Factory. Et c'est ainsi que la drogue est apparu au sein de l'atelier de Warhol, et ce malgrè le panneau d'interdiction de se droguer ! "Quand nous tournions My hustler, des drogues étaient sournoisement glissées de partout dans la nourriture. "Je m'assurais de ne boire que dans des bouteilles non ouvertes et je ne mangeais que des barres de chocolat, et autre friandise en tout genre. Croyez-moi, je connais suffisamment bien ce genre de personnes que, si vous n'êtes pas attentif à 100%, ils vous feront avaler une dose..." Andy WARHOL

La Duchesse. (Brigid Berlin ou encore Brigid Polk) "La Duchesse planait tellment haut que n'import quelle minuscule chose autour d'elle pouvait la lancer dans des monologues interminables... et tout ce que je faisais, c'était de m'assoir et apprécier le spectalce..." Andy WARHOL

Dylan Bob: "Si Bob Dylan n'avait été seulement un poète, c'est à dire sans sa guitare, ni ses musiques, mais seulement en un poète disant les mêmes choses, cela n'aurait absolument jamais marché ! mais vous savez, on ne peut pas vraiment ignorer la poésie des chansons du Top 50..." Andy WARHOL

Factory.L'atelier d'Andy Warhol, une véritable usine à oeuvre d'art. Entierement décoré par Billy Name par des feuilles d'aluminium, la Factory est rapidemetn devenu un lieu culte de la scene aritstique newyorkaise, et non pas seulement à cause des drogues qui y circulaient... Andy Warhol régnait en maitre et , comme un roi, possédait une véritable cour. On se battait pour l'approchaer, pour faire partie du cercle. Un cercle sovent vicieux puisque la Factory était bien aussi le lieu de toutes les débauches. "On faisait des fêtes toutes la nuit ... d'ailleurs on les commençait dans l’après-midi avec les gens de la Factory." Andy WARHOL. (POPism)

Glamour."tout est plus glamour quand vous le faites sur votre lit. Même peler des pommes de terre." Andy WARHOL

Images. Andy Warhol a toujours été un homme d'images. De ses débuts de plubicitaires à l'artiste Pop, Warhol a élevé au rang d'icones des images de biens de consommation courante: bouteilles de CocaCola, boîtes de soupes Cambell's, hamburgers, boites de savon, bouteille de ketchup Heinz... Aimer le pop, c'est aimer les choses. Warhol a donc décidé de representer dans son art les choses qu'il aimait. Des dollars au boites de soupes, tout l'art de Warhol met en évidence le quotidien. Les images du quotidien sont ainsi élevées au statut d'icones, de culte d'une époque en mouvance.

Look. (Le look de Warhol). Après ses débuts dandy, Warhol s'est fait remarqué par une manière de s'habiller bien à lui:

Dans les années 60: Un T-shirt, un peu trop petit sur un autre T-shirt, un jeans Levis et une ceinture bien serrée. Au début des arts 60, des vieilles boots salies de peinture, mais à la fin des années 60, des boots beatles à la mode avec une fermeture éclair sur le coté. Un look jeune...du moins, plein de jeunesse, et un air vaguement efféminé.

Dans les années 70: Warhol laisse tomber son coté teenagger et adopte un look plus sage. Il porte des costumes de velours, et des cravates signées par les plus grands couturiers. Il porte des cols roulés et continue de porter des jeans, mêmes lors de soirées. Ses corsets chirurgicaux le font souffrir énormément.

Dans les années 80: Warhol est devenu le Pape de PopArt. Il est adulée par la nouvelle vague des jeunes aritstes des années 8O (Basqauit, Schnabell, Haring, ...). Cela provoque chez Warhol un véritable coup de jeune. Il renoue avec des tenues en cuir pendant un temps. Sinon, le style Warhol est sobre: pull (et sous-pull) col-roulé noir et jeans noir.

Andy Warhol, c'est un corps gringalet, très peu d’épaule, et de très étroites jambes. Quelqu’un apparemment rigide "Mais il faut se fier au apparences, non? Simon à quoi se fier ?" disait-il. Toutefois, on peut noter de nombreuses heures de gymnastiques lors des années 80 avec Jean-Michel Basquiat. Warhol regretta même de ne pas en avoir fait plus tôt.

Nico: (Christa Paffgen) (1941-1986) La charismatique chenteuse du Velvet Underground. "Sa voix, ses mots, et les sons que le Velvet Underground faisait était tout simplement magique." Andy WARHOL

Nullité: Pas d'ambition métaphysique, constructive ou sociale pour l'art mais au contraire l'affirmation d'une certaine nullité, superficialité. Pour Warhol, l'art ne doit pas entraîner de contemplation sérieuse mais bien plutôt une consommation passive.

Rire: "C'est étrange que quand vous êtes seul et que vous lisez quelque chose de drôle, cela ne vous fait pas rire, mais dès que vous êtes avec quelqu'un vous, vous riez." Andy WARHOL

Sedgwick Edie : (1943-1971) Superstar de la Factory entre 1965 et 1968. A tourné dans de nombreux films de Warhol: Pauvre petite fille riche.... "Tout le monde à NYC se moque de mot. Je suis tellement honteuse que je n'ose même plus sortir de chez moi. Ces films me rendent complètement idiote. Tout le monde sait que je reste à ne rien faire et que, toi, tu filmes le tout. Dis moi quelle sorte de talent est-ce ? Mets toi un peu à ma place...” Edie SEDGWICK

"C'est en Janvier 1965 que je rencontrais Edith Minturn Sedgwick. Elle venait tout juste d’arriver à NYC, et elle ressortait à peine d'un accident de voiture. 0n a été présenté par Lester Persky, mais nous nous serions quand même rencontré. Elle conduisait sa Mercedes de soirées en soirées dont la plupart étaient organisés par son propre frère. Edie parfait de son enfance comme si cela avait été un cauchemar tout droit sorti de chez Dickens. Elle se levait et dansait sur les tables. Sa danse avait un genre égyptien, et sa manière de percher sa tête et son mentor sur le coté droit était vraiment joli. Les gens appelait çà le Sedgwick car Edie était la seule à le faire." Andy WARHOL

Star. Warhol a toujours eu comme profond d'être une star. Le fait de se vendre comme un producteur laznce un produit sur un marché, n'a jamais géné Warhol si bien que Truman Capote dira de Warhol: Je ne sais pas en quoi consiste le talent de Warhol, mais en tout cas, on peut dire qu'il a le genie de se vendre." "Beaucoup de personnes pensent que c'est moi que les gens à la Factory venait voir, que j'étais l'attraction principale, mais en fait c’était l'inverse: c'était moi qui venait voir les autres. Certes c'était moi qui payait le foyer, mais les gens venaient seulement parce que les portes étaient grandes -ouvertes. Les gens ne s’intéressaient pas à moi, ils étaient plus intéressés à se voir entre eux." Andy WARHOL

Sleep: Film de Warhol de 1963 "Voir tout le monde agité tout le temps me fit remarquer que dormor était devenue une activité presque obsolète, alors j'ai décidé de faire le plus rapidemement possible un film d'une personne en train de dormir" Andy WARHOL

Stars: "Les grandes stars sont celles qui font des gestes, des choses qui vous sautent à l'oeil à n'importe quel moment, même un simple mouvement dans leurs yeux." Andy WARHOL

Ingrid SUPERSTAR: (Ingrid Von Schefflin) (?-1986) Superstar de films de Warhol. ( Hedy (1965), Bike boy, Hanoi Hanna (1966), I a man (1967). "Ingrid Superstar était seulement une jolie fille du New Jersey, mais d'une gigantesque taille ; mais ce qui était génial ce que cela "marchait" quand même. Elle était toujours en révolte. Elle regardait les autres filles et essayait de faire ce qu'elles faisaient. C'était tellement drôle de la voir assise dans la canapé à coté d'Edie ou, Nico et International Velvet par la suite, et mettre du mascara et son maquillage de la même manière qu'elles, et échangeant des trucs de maquillage avec..." Andy WARHOL

Viva (Janet Susan Mary Hoffman ) Née en 1942, à Syracuse, New York, USA. Une des superstars des plus connues de Warhol, avec Edie Sedgwick. "Viva avait toutes les qualités, en plus de la magie, qui pouvaient faire d'elle une véritable star ." Andy WARHOL

TV "Aucune différence entre vivre et regarder la télévision", c'est ce que Warhol déclara après l'attentat perpétré contre lui en 1968 par Valérie Solanis. Traumatisé par ce geste, Warhol n'en manquera pas pour autant d'exhiber les cicatrices des blessures par balles.

Warhola (est le vrai nom de famille d'Andy Warhol. Il changea de nom à la suite d'une erruer de typographie dans la presse newyorkaise, et par la suite insistait pour que les membres de la famille qui souhaitaient travailler avec lui, fassent tomber le A à la fin de leur nom...

Chuck Wein (ou RINK ou encore RINK CRAWL) est la personne qui ammena pour la première fois Edie Sedgwick à la Factory. Il resta touours très lié avec la Superstar puisque quand elle quitta Warhol, il quitta lui aussi les lieux. Cependant il convient de constater l'importence de Wein puique lui seul était capable,avec Warhol, de controler Edie quand celle-ci planait très haut...

Extraits de "Ma Philosophie de A à B"

Sa bio